Comme tous les artistes de cette époque, Marcel Rieder prenait le temps de voyager, les moyens de transport lui permettaient de se rendre dans des destinations quasi obligatoires, les villes de grands maîtres telles que Florence, Rome, des pays comme l’Italie ou la Hollande qui sont des musées à ciel ouvert.
Lors de ces escapades, Marcel Rieder emportait toujours avec lui son carnet de dessin, puisque l’artiste avait la possibilité de dessiner en toute liberté, c’était aussi le journal du peintre qui aime y capter des souvenirs, des sensations sur ses croquis, ses dessins ou petites aquarelles. On y lit quelquefois un nom, un lieu, mais l’écriture est si petite qu’il était le seul à pourvoir la lire, il y enregistrait aussi ses dépenses ou recopiait une bonne recette.
Nous n’avons retrouvé que 10 carnets et je vous convie à un petit voyage pictural
Carnet de 1878 et 1879
Les plus anciens remontent à ses 16/17 ans ; Ce sont surtout des paysages, des croquis, des animaux et quelques portraits d’inconnus, à cette époque, on remarque qu’il n’avait pas encore ce talent qu’il a développé plus tard.