Fond qui recouvre toute la page granuleux

Son héritage

Une façon de voir Marcel Rieder dans le monde aujourd’hui est de décrire la quantité d’informations trouvées. Beaucoup d’œuvres, certaines de plus de cent ans, passent sur le marché de l’art chaque année. Marcel Rieder fut un artiste pendant près de 60 ans, avec plusieurs centaines d’œuvres majeures. Elles font le plaisir du public. Les gens les achètent parce qu’ils les aiment, et un jour ou l’autre, ces œuvres sont revendues.

Soixante ans après la mort du peintre, nous avons aussi rencontré beaucoup de gens qui auraient voulu parler de l’artiste. Quelques-uns l’avaient connu vivant. Beaucoup étaient les descendants de ses amis. Ils le louaient comme leurs parents l’avaient fait. Certains d’entre eux étaient des possesseurs (et admirateurs) de ses tableaux, prêts à aider une étude de l’artiste.

En plus des tableaux appréciés par beaucoup de gens dans le monde, on peut penser à deux autres héritages. L’une de ses qualités est un peu de sagesse, un souffle d’air frais dans cet aspect du monde moderne qui est souvent une source de confusion. Au lieu d’alimenter un conflit entre anciens et modernes, Marcel Rieder garda un point de vue simple : on change pour quelque chose de moderne si c’est mieux, autrement, on ne change pas.

En analysant bien ses tableaux, en remarquant tous les petits détails, en se demandant « comment a-t-il fait ça », en pensant aux milliers d’heures qu’il a passées à travailler, à chercher à s’améliorer, on peut apprendre à concevoir différemment ce qui est autour de nous : voir plus de nuances dans les couleurs, ou remarquer la position ou l’expression de quelqu’un. Quand on se pose la question : « comment dessiner ça ? », on regarde mieux. Et c’est ce qu’il dit. Parlant au nom des élèves à l’enterrement de Paul Baudry, un peintre et professeur, Marcel Rieder parle de :  » … la poursuite de cette beauté éternelle que la nature a dans tous ses éléments, mais ne livre qu’aux courageux qui persévèrent ».

Il y a de la beauté partout dans la nature, c’est à nous de la trouver. Une pensée très inspirante.